« Car la vie menee sans doctrine semble à la mort qu’on paint ou ymagine » - École nationale des chartes Accéder directement au contenu
Thèse D'établissement Année : 2012

« Car la vie menee sans doctrine semble à la mort qu’on paint ou ymagine »

« Car la vie menee sans doctrine semble à la mort qu’on paint ou ymagine »

Résumé

Among medieval school texts, the Disticha Catonis is one of the most widespread works. Composed at the end of the second century A.D., this collection of 144 verses, divided into four books and preceded by an Epistula ad filium and 56 Breves Sententiæ, gave teachers the opportunity to teach their young pupils the basics of the Latin language, based on a moral support that conformed to Christian dogmas. Whether it was a spiritual guide or a simple collection of good words, the success of the Disticts can be measured by the frequency of the quotations found in countless medieval writings, and they undoubtedly went beyond the framework of the small school. The Disticha Catonis were translated many times during the twelfth and thirteenth centuries, and once again in the fourteenth century by Jean Le Fèvre de Ressons, a prosecutor at the Parliament of Paris, who devoted his free time to writing. Le Chatonnet, the name given by some copyists to the translation of the Disticha, is his second translation. Alternating Latin distichs and French quatrains, this work allows us to clearly identify the correspondences that the translator makes between the two languages, and thus to analyze his translation methods.
Parmi les textes scolaires médiévaux, les Disticha Catonis constituent l’une des œuvres les plus répandues. Composé à la fin du iiie siècle de notre ère, cet ensemble de cent quarante-quatre distiques, divisés en quatre livres et précédés d’une Epistula ad filium ainsi que de cinquante-six Breves Sententiæ, fournit aux maîtres la possibilité d’enseigner à leurs jeunes élèves les bases de la langue latine, à partir d’un support moral qui se conforme aux dogmes chrétiens. Guide spirituel ou simple recueil de bons mots, le succès des Distiques se mesure à la fréquence des citations que l’on relève dans un nombre incalculable d’écrits médiévaux, et dépasse incontestablement le cadre de la petite école. Traduits à de nombreuses reprises au cours des xiie et xiiie siècles, les Disticha Catonis le sont une fois de plus au xive siècle par Jean Le Fèvre de Ressons, procureur au Parlement de Paris, qui consacre son temps libre à l’écriture. Le Chatonnet, nom attribué par certains copistes à la traduction des Disticha, est sa deuxième traduction. Faisant alterner distiques latins et quatrains français, cette œuvre permet de cerner avec netteté les correspondances qu’effectue le traducteur entre les deux langues, et ainsi d’analyser ses méthodes de traduction.
Fichier principal
Vignette du fichier
2012_ThENC_DORSY_Lucie.pdf (1.72 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)

Dates et versions

hal-04085615 , version 1 (29-04-2023)

Identifiants

  • HAL Id : hal-04085615 , version 1

Citer

Lucie Dorsy. « Car la vie menee sans doctrine semble à la mort qu’on paint ou ymagine » : étude et édition critique de la traduction des Disticha Catonis de Jean Le Fèvre. Sciences de l'Homme et Société. Ecole nationale des chartes, 2012. Français. ⟨hal-04085615⟩

Collections

PSL ENC
12 Consultations
27 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More